"Je ne peins pas ce que je vois.
Je peins ce que je pense"
Pablo Picasso
Après une formation classique, Cléa-Chantal LÉANDRI suit durant trois années les cours de I' Atelier IMAGINE avec le peintre suisse Thierry BUGNION. Avec lui, elle perfectionne ses bases des techniques de l'aquarelle, de la gouache, de l'acrylique et de l'huile. Elle complète son art au cours de nombreuses MASTER CLASS de l'académie de peinture du « Moulin de Perrot » avec des professeurs comme les peintres JEQUEL, Jérôme TISSERAND, Thibaud de REIMPRE et surtout le peintre italien GIANCARLO BARGONI. Elle avouera que c'est grâce à ce dernier qu'elle a découvert sa véritable nature dans le mouvement de l'expression lyrique. Ce mouvement l'intéresse au plus haut point. L'artiste peut ainsi donner libre cours à sa gestuelle et à son imagination créative.
Ses maitres : Georges MATHIEU (pour le dessin), Jean FAUTRIER, TAPIES, HARTUNG, POLLOCK et PIERRE ALECHINSKY.
Fascinée par la matière et curieuse de toutes les nouvelles molécules que la technologie met à notre disposition, l'artiste vit parfaitement bien ancrée dans son époque. Ses recherches l'amènent à mettre en œuvre toute découverte qui l'interpelle, donnant ainsi à ses œuvres une touche très particulière, « sa » signature.
Après toutes ces années d'étude et de remise en question, Cléa-Chantal LÉANDRI s'oriente vers une ABSTRACTION TACHISTE qui s'apparenterait à l'écriture automatique. Poète hier déclarée, elle en subit toujours les heureuses influences. «,Travailler le fond de la toile en jetant différents bains de pigments qui prendront le temps de sécher, analyser les taches de couleurs et si le fond de toile parait satisfaisant, commencer seulement à peindre ». Cette manière de procéder lui laisse toute liberté sur les taches. « L'interprétation du cerveau par rapport à l'œil et aux bains multiples transcende les pigments colorés».
Les caractéristiques de cette très attachante artiste : la recherche de la musicalité de l'ensemble des détails, l'élévation de l'esprit, la liberté et ... le travail.
Solange Strimon